Assurance de la qualité des données de routine (4/10)

b) Cadre de la qualité des données de routine et systèmes de données de routine existants
Les activités d’un projet/programme sont exécutées et surveillées sur les lieux de livraison afin de quantifier les progrès ou les efforts en utilisant un certain indicateur.
Selon le guide de l’animateur pour la formation des formateurs HMIS (Measure Evaluation) « un indicateur est une variable qui décrit une situation donnée et permet ainsi de mesurer les changements dans le temps. Il transforme l’information brute en une forme plus adaptée à la prise de décision ».
La figure ci-dessous fournit un cadre schématique concernant la façon d’évaluer la qualité des données de routine à l’aide de 6 dimensions.
Source : Measure Evaluation
Parmi les systèmes de données de routine existants (cliquer sur le lien au bas de la page pour plus de détails), certains semblent mieux adaptés à l’objectif des Plateformes nationales d’information pour la nutrition : le système d’information pour la gestion sanitaire (HMIS) – le mieux adapté, la surveillance intégrée de la maladie et réponse (SIMR), la surveillance sentinelle, et d’autres systèmes de données sectoriels, les moins bien organisés de tous.
Les données de surveillance sentinelle font également partie des données de routine. Un système de surveillance sentinelle peut être utilisé pour collecter des données sur la nutrition. Contrairement à la surveillance basée sur la population, la surveillance sentinelle offre une plus grande souplesse de conception en fonction des exigences de participation des divers partenaires du réseau.
Un ministère de tutelle (comme la santé, l’agriculture, l’éducation) qui met en œuvre des interventions sensibles à la nutrition aura ses propres processus et système de collecte de données. Dans de nombreux cas, le HMIS est mieux organisé et systématisé que le système d’information d’autres secteurs.
Cependant, ces systèmes de données de routine n’intègrent pas encore suffisamment les indicateurs nutritionnels. La PNIN et les autres partenaires de la nutrition devraient prôner l’intégration d’un plus grand nombre d’indicateurs nutritionnels, tant dans les systèmes d’information à court terme, les systèmes de surveillance sentinelle pendant les urgences, que dans les systèmes d’information permanents et continus tels que le HMIS.