Hypothèses et risques

Hypothèses :
Un certain nombre d’hypothèses doivent être prises en compte lors de l’inclusion du genre dans les projets de la PNIN. Sans elles, les réalisations prévues ne pourront aboutir.
• Le monde politique est ouvert à l’élaboration de plans d’action nationaux en faveur de l’égalité de genre : avec des données et des preuves, il sera possible d’aboutir à un consensus politique.
• Des données et des statistiques répondant aux besoins et aux contraintes fondés sur le genre sont disponibles dans les domaines liés à la nutrition.
• Il existe une volonté politique d’adopter des réformes législatives et/ou politiques et d’augmenter le nombre d’affectations dans des interventions sur l’égalité de genre et sur la problématique de genre.
• Les gouvernements souhaitent élaborer des systèmes permettant de suivre l’impact des missions sur l’égalité de genre.
• Les gouvernements fournissent aux bureaux nationaux des statistiques les moyens d’améliorer la production et l’analyse de données, y compris de données sur des objectifs de genre liés à la nutrition.
• La liberté d’information est respectée et les gouvernements sont ouverts au partage de données avec les parties prenantes ; des statistiques associant genre et nutrition seront utilisées pour éclairer l’élaboration des politiques et la budgétisation.
• Les femmes sont prêtes à participer et à jouer un rôle au niveau de l’assistance technique, des politiques et du leadership.
• Les médias orientent les perceptions du public concernant le genre et la nutrition.
Risques :
Un risque est une hypothèse assortie d’un risque accru d’échec. Les risques détaillés ci-dessous ont une forte probabilité de réalisation et peuvent nuire à l’influence des politiques nutritionnelles assorties d’une approche de genre.
• Les politiques et les budgets axés sur le genre et la nutrition ne sont pas approuvés ou mis en œuvre.
• Aucune analyse d’impact régulière n’est réalisée pour évaluer les résultats.
• Les données générées ne sont pas utilisées pour éclairer les décideur·euse·s politiques.
• La participation politique ou technique des femmes est limitée en raison de difficultés à accéder aux forums chargés de formuler les politiques axées sur l’élaboration et la mise en œuvre des actions nutritionnelles.
• Les bureaux nationaux des statistiques et les partenaires ont une capacité limitée à produire et à publier rapidement des données périodiques, en raison d’un manque de financement, d’un déficit de compétences techniques (rotation élevée du personnel), d’un manque d’appui (organisationnel et de gestion) pour prioriser les données sur le genre ou d’une pénurie de personnel.
• L’absence de volonté politique et la faiblesse des structures institutionnelles et de gouvernance freinent les efforts visant à appliquer une approche de genre aux statistiques sur la nutrition.
• L’égalité de genre n’est pas considérée comme une priorité pour le pays, le gouvernement ou la société.
• Les partenaires ne disposent pas de capacités suffisantes pour mettre en place des systèmes de planification et de formulation de politiques axées sur le genre dans les actions portant sur la nutrition.