Les types des données qui peuvent être utilisées par une PNIN
La PNIN est unique en ce sens qu’elle rassemble et valorise de multiples sources de données partagées par les différents secteurs qui influencent la nutrition : santé, agriculture, eau, assainissement et hygiène, protection sociale et éducation, entre autres.
Les données classiques que la PNIN utilise proviennent :
- d’enquêtes basées sur la population au niveau national (pouvant être représentatives au niveau infranational) :
- enquêtes démographiques et sanitaires (EDS) ; enquêtes par grappes à indicateurs multiples (MICS) ; enquêtes nationales sur la nutrition (NNS) ; enquêtes sur le revenu et les dépenses des ménages (ERDM) ; enquêtes sur les dépenses de santé et de nutrition ; évaluation de la disponibilité et de la capacité opérationnelle des services (SARA), etc.
- d’enquêtes auprès de la population locale (représentative d’un district / d’une région) :
- enquêtes sur la nutrition (SMART) ; enquêtes auprès des ménages ; enquêtes sur la couverture des interventions, etc.
- de données de programme :
- données de routine collectées par secteur ;
- données de suivi collectées par secteur.
- de données du système d’alerte précoce.
- de données financières :
- évaluation du budget nécessaire (plan d’action pour la nutrition) ;
- engagements officiels pour des investissements financiers ;
- allocation budgétaire aux niveaux central et infranational.
- de données de modélisation :
- les initiatives mondiales utilisant des techniques de modélisation fournissent des données aux niveaux national et infranational : NCD Risc (http://www.ncdrisc.org/index.html) ou IHME pour l’Afrique (https://vizhub.healthdata.org/lbd/cgf#).
Cette liste n’est pas exhaustive. Chaque pays doit explorer la masse des informations disponibles. L’exercice de cartographie de données est utile à cet effet (voir section 3.1).