Mise en place du CCM (2/4)

2. Sélectionner avec les parties prenantes la meilleure option
Sur la base de l’examen, plusieurs options vont se présenter. Il est important que toutes les options soient prises en compte et discutées avec le gouvernement national et les partenaires non gouvernementaux afin de parvenir à un accord. Le CCM sera d’autant plus efficace qu’il y aura un fort consensus entre les parties prenantes sur son positionnement, sa composition et son mandat.
Selon le contexte du pays, l’examen peut identifier les scénarios suivants :
- un Comité multisectoriel existe déjà et peut assumer efficacement le rôle du CCM (scénario 1) ;
- un Comité multisectoriel existe déjà, mais il n’a pas la capacité d’assumer efficacement le rôle du CCM. Dans ce cas, un nouveau comité ou sous-groupe de travail peut être créé pour établir un lien formel avec la structure existante. Les relations doivent être précisées (scénario 2) ;
- une structure de coordination multisectorielle n’existe pas encore dans le pays, ou n’est pas pleinement fonctionnelle. Dans ce cas, un CCM devra être créé, et ses liens avec les décideurs clairement établis (scénario 3).
En plus des principes fondamentaux du CCM, les facteurs suivants doivent être considérés lors du choix de la meilleure option pour le CCM :
- Fonctionnalité : l’option proposée fonctionne-t-elle actuellement de manière appropriée, avec des réunions régulières et bien suivies, des résultats visibles, et des relations notables avec des structures de coordination de haut niveau qui sont mises à profit lorsque cela est nécessaire ?
- Efficacité : l’option proposée fonctionne-t-elle de manière efficace, a-t-elle la capacité de mobiliser les bonnes personnes et de produire des résultats de qualité dans un délai relativement court ?
- Représentation : l’option proposée permet-elle une pleine représentation de tous les secteurs impliqués dans le plan d’action multisectoriel de la nutrition, et tous ces représentants participent-ils activement ?
- Autorité : l’option proposée a-t-elle le pouvoir de mobiliser, et les avis et recommandations du Comité sont-ils écoutés et mis en œuvre par les autorités de haut niveau ?