Implications en termes d’analyse des données (4/4)

Les résultats doivent « raconter une histoire ».

  • La PNIN utilise les chemins de l’impact en matière de nutrition pour décomposer des questions de politique générales, souvent liées à l’impact. Le chemin de l’impact est un moyen logique d’organiser les différents éléments (moyens – activités – produits – résultats – impact). Une question à large impact peut être décomposée en un certain nombre de sous-questions plus susceptibles de recevoir une réponse avec les données existantes, telles que les questions relatives aux moyens (ressources financières et humaines), aux activités (les interventions) et aux produits (la couverture des interventions auprès de la population cible).
  • L’analyse des données relatives aux indicateurs le long des chemins de l’impact en matière de nutrition peut raconter une histoire tout au long du chemin et ne doit pas apparaître comme une compilation d’indicateurs. Lorsque la logique du chemin est claire, elle est plus susceptible d’influencer les décideurs.
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Exemple
Les raisons pour lesquelles une intervention agricole sensible à la nutrition a ou n’a pas conduit à l’amélioration des résultats en matière de nutrition peuvent être expliquées de manière claire et convaincante lors de l’analyse :
  • des différences en termes d’investissement dans ces interventions dans le temps ou entre les groupes de population (moyens en ressources humaines et financières) ;
  • de l’évolution de la qualité et de la fréquence de mise en œuvre des interventions dans le temps ou entre les groupes de population (si les données pour un indicateur indirect de la mise en œuvre des activités sont disponibles) ;
  • de quelle est la proportion de la population cible qui a le plus bénéficié de l’intervention (couverture par quintile de revenu, par exemple) ; et
  • de l’évolution éventuelle du facteur/de la cause de risque dans le temps ou entre les groupes de population (par exemple, le score de diversité alimentaire).
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